Randonnées

Deux jours à s’adapter aux éléments

Sylvie Rey
juillet 2, 2024
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Deux randonnées, sinon rien !

Quand début janvier on organise des randonnées prévues à la mi-juin, on peut valablement penser qu’il fera beau…limite qu’on aura même trop chaud !!! Eh bien cette année, non !

Annuler ? Hors de question, j’ai un engagement (voir deux dans ce cas-là. Alors, il faut s’adapter et avoir des plans B.

Et puis il n’y a pas que la météo. Il y a des humains, des gens avec leurs demandes, leurs souhaits, leurs attentes.

Alors ça donne ça !

Rando d'entrainement avec le Rotary Broye

Cette fine équipe a prévu de faire l’ascension du Bishorn en août prochain. Alors pour s’entrainer, il m’ont commandé une randonné d’entrainement. La donnée de base : partir du village Des Diablerets ! L’abondance dans neige me fait rapidement renoncer à mon projet initial : le Refuge Pierredar (sous la barre rocheuse des Diablerets). Finalement, j’opte pour une montée au Pic Chaussy, ce qui correspond à la moitié du dénivelé pour atteindre la cabane Tracuit (étape avant le Bishorn).
La montée se fait en alternance de pluie et d’accalmie. Le tout servi par un vent frais digne d’un beau mois de novembre ! Mais il en fallait plus pour atteindre le moral de cette joyeuse troupe, prête à en découdre avec leur futur objectif : 4000 m !
Cette randonnée m’a permis de faire mieux connaissance avec chacun des participants, de connaitre aussi leur niveau afin d’organiser les futures cordées. Et vous savez quoi ? On a même réussi à pic-niquer au sommet !

Rando pour team building de Julie !

Le lendemain même scénario ? Pas tout à fait… Une nuit bien arrosée (de pluie donc!) laisse la place à quelques gouttes avant le départ puis à généreux soleil ! Les prévisions ont cette-fois ci été trop pessimiste. Très bien !Cette randonnée, commandé par Julie, doit être l’apothéose d’un team building de 3 jours pour une entreprise française. Ce co-dir est bien loin des boulevards parisiens mais n’en est pas moins motivé à se frotter à nos préalpes, dans la région de Rossinière plus précisément. Les fortes pluies de la nuit précédente, de récents glissements de terrains et le vertige maladif d’un des participants m’obligent à revoir mon itinéraire à la dernière minute. Sage décision ! Le vertige est une maladie, difficile à contrôler et sujette à des peurs parfois irrationnelles. Rajoutez à cela des chemins endommagés et je risquais de me retrouver dans une situation complexe de gestion de groupe. Heureusement, ce participant est courageux et l’ensemble du groupe peut profiter d’une magnifique journée au panorama exceptionnel. Malgré la difficulté de la situation, cette expérience me permet d’appréhender avec confiance une futur situation telle que celle-ci.Autre moment fort : la rencontre du groupe avec un troupeau de vaches un peu taquines !